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Insectes sur colza La surveillance est de mise

Avec le redoux, charançons de la tige et méligèthes sont à surveiller.

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Des températures supérieures à 12°C dans l'après-midi pendant plusieurs jours consécutifs devraient favoriser la sortie des insectes du colza. Le bon réflexe consiste à installer la cuvette jaune à hauteur de la végétation, de façon à repérer l'arrivée des premiers charançons de la tige. Soleil et absence de vent sont propices au vol des adultes, qui peuvent arriver en grande quantité en quelques jours. C'est pourquoi la cuvette devra être visitée quotidiennement, afin de pouvoir déclencher l'intervention au plus tard dans les huit jours qui suivent les premières captures. Trop attendre, c'est s'exposer à de graves dommages.

Méligèthes résistants

Les piqûres de ponte provoquent une déformation des tissus, qui conduit à l'éclatement de la tige et à l'affaiblissement de la plante. Selon la météorologie, le risque s'étale du stade «rosette» à celui de boutons séparés mais, en général, un seul traitement à base de pyréthrinoïde suffit. Dès le stade «boutons accolés (D1)», les méligèthes font leur apparition, parfois en grand nombre. S'ils sont faciles à repérer dans les inflorescences, le seuil de traitement diffère selon l'état du colza. Il se situe à deux méligèthes par plante à D1, quatre à six à boutons séparés (E) sur un colza vigoureux, mais descend à un méligèthe à D1 sur une culture chétive ou dense, deux à trois au stade E. La perte de rendement est consécutive à la destruction des boutons qui contiennent le pollen. Avec les méligèthes, la lutte est rendue délicate en raison de leur résistance à la plupart des pyréthrinoïdes. Le Cetiom conseille, au choix, l'emploi de la bifenthrine, du tau-fluvalinate ou du malathion dans une bouillie d'un volume minimal de 200 l/ha.

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